Le vocabulaire de l'intériorité dans l'œuvre philosophique de Sénèque

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1992

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Pierre Grimal, « Le vocabulaire de l'intériorité dans l'œuvre philosophique de Sénèque », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.0e9b5e...


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Résumé Fr

Au temps de Sénèque il existe une littérature philosophique de langue latine, déjà ancienne. Mais elle est encore peu sûre d'elle-même. Beaucoup de Romains continuent, pour leur réflexion, de préférer le grec. Et cela sera encore le cas bien après Sénèque. De son temps, l'école des Sextii emploie le grec. Marc Aurèle écrira en grec ses Pensées. Sénèque, s'appuyant sur l'exemple de Cicéron, va faire, en latin, œuvre de philosophe authentique. Il s'interdira de calquer les mots grecs en leur donnant une forme latine, moins par purisme que pour rendre sa pensée intelligible dans le contexte latin. Mais les équivalents latins des notions grecques créent toute une intériorité originale. La philosophie cesse d'être une dialectique de la raison pour se rapprocher de la poésie. Les mots usuels révèlent des réalités spirituelles qui y sont impliquées, comme : anima, animus, mens, uoluntas, libertas, etc. La réflexion intègre les harmoniques de la langue usuelle et crée un ensemble cohérent, qui renouvelle et enrichit les apports dus aux philosophes de langue grecque.

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