La fouille mécanisée : enjeux méthodologiques et scientifiques

Alain Koehler et al., « La fouille mécanisée : enjeux méthodologiques et scientifiques », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.0ed5a7...

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Qu’il soit systématisé ou rejeté, le recours aux engins de terrassement sur les chantiers archéologiques et, plus généralement, la mécanisation des fouilles archéologiques, a longtemps fait l’objet de débats animés. En France, le principe de la mécanisation est désormais acquis pour les diagnostics mais également pour les fouilles archéologiques où, ne serait-ce que pour les décapages, les pelles hydrauliques sont utilisées. Cette mécanisation raisonnée s’inscrit donc dans un processus d’évolution naturelle de la pratique archéologique. Une fouille mécanisée réussie ne s’improvise pas. Elle nécessite une intégration réfléchie des engins en adéquation avec le contexte de l’opération et les objectifs scientifiques. C’est d’autant plus vrai quand la mécanisation est poussée jusqu’à la fouille des structures. Le séminaire, dont les actes sont présentés ici, avait pour principale ambition d’échanger sur la diversité des recours, à partir de cas concrets et d’enquêtes. Les débats suscités ont porté sur les enjeux scientifiques et les pratiques. Ils ont permis d’affiner les points de vue en termes d’avantages et d’inconvénients, de limites méthodologiques, d’objectifs scientifiques visés et de champs d’application. Ils ont largement motivé le point de vue de la direction scientifique et technique de l’Inrap, réactualisé et présenté en fin d’ouvrage.

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