Trajectoires des roches riches en fer au Paléolithique : genèse, sélection et altération - Approche méthodologique

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2 mai 2022

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Aurélie Chassin de Kergommeaux et al., « Trajectoires des roches riches en fer au Paléolithique : genèse, sélection et altération - Approche méthodologique », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.0ej21h


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Les dynamiques des sociétés nomades de chasseurs-collecteurs du Paléolithique ont été appréhendées à partir de la reconnaissance des circulations de silex [1] et peuvent être complétées par l'étude des circulations de roches riches en fer. Liées à un vaste éventail de pratiques (peintures, activités domestiques et artisanales), les roches riches en fer sont présentes dans de nombreux contextes archéologiques, et leur étude permet d’interroger les relations entre les différents lieux fréquentés par les groupes humains : gisements de matières premières, habitats, grottes ornées [2,3]Les propriétés physico-chimiques et mécaniques des roches riches en fer varient selon les lithologies (e.g., filon métallifère, grès ou oolithes ferrugineux, altérites). Ainsi, la sélection de telle ou telle lithologie s'effectue en fonction des pratiques visées et des possibilités techniques d’exploitation [4]. Déterminer les origines géologiques et géographiques des matières colorantes est complexe notamment du fait de leurs modifications naturelles (transport particulaire, taphonomie...) et techniques, et de la faible quantité préservée. La prise en compte de l’ensemble de ces modifications est nécessaire pour localiser géographiquement les sources d’approvisionnement et ainsi déterminer les territoires parcourus par les sociétés paléolithiques.

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