The harp-player donkey in Egypt and elsewhere: reflections around an iconographic motive and the comparative method L’âne harpiste en Égypte et ailleurs : réflexions sur un motif iconographique et sur la méthode comparative En Fr

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2023

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Mathilde Prévost, « L’âne harpiste en Égypte et ailleurs : réflexions sur un motif iconographique et sur la méthode comparative », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.0g7803


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Résumé En Fr

The Ancient Egyptian scenes with anthropomorphized animals, attested mostly during the Ramesside Period and in the Theban region, have been the subject of diverse interpretations in the Egyptologist literature, but none of them is subject to a consensual. The donkey is not the most featured creature in that iconography? However, it is worth noting that, out of the ten recorded occurrences, four depict this animal playing a harp. Another interesting feature of this motif is the fact that it is known in other cultures, from the Proto-Elamite glyptic to the medieval and modern Occidental art.The author investigates on this motif and explores the interpretations and comments made on this motif by Egyptologists and specialists of these other cultures. This detour does not so much deliver definite answers, as it provides reflexions on the way of using the comparative method: it can inspire new hypotheses, but also raises awareness about our own modern prejudices, and reminds that the interpretation of each example of a motif should rely on a thorough study of its elements and of its context.

Les scènes égyptiennes anciennes figurant des animaux anthropomorphiques, attestées surtout durant la période ramesside et dans la région thébaine, ont été l'objet d'interprétations diverses dans la littérature égyptologique, sans qu'aucune ait fait consensus.L'âne n'est pas l'espèce la plus présente dans cette iconographie. Cependant, il est à noter que, sur les dix images où il a été identifié, quatre le montrent en train de jouer de la harpe. Un autre point intéressant de ce motif réside dans le fait qu'il est connu dans d'autres cultures, de la glyptique proto-élamite à l'art occidental médiéval et moderne.L'auteur étudie ce motif et explore les interprétations que lui ont prêtées égyptologues et spécialistes de ces autres cultures. Ce détour ne permet pas tant de donner des réponses certaines, mais plutôt de susciter des réflexions sur la façon d'exploiter la méthode comparative: celle-ci peut inspirer de nouvelles hypothèses, mais aussi nous rendre conscients de nos propres préjugés contemporains, et nous rappeler que l'interprétation de chaque exemple d'un motif doit se fonder sur un examen attentif de son contexte et des éléments qui le composent.

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