Carole Mohn Auroy, « La cruauté sacrificielle dans La Grande Beune », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.0gx5ng
Présentant la condition humaine sous le signe d’une prédation généralisée, La Grande Beune donne à voir l’action de mécanismes sacrificiels qui concentrent la violence sur des victimes fascinantes. Les travaux de René Girard éclairent cette dérivation de l’agressivité et la sacralisation des victimes ; mais le clair-obscur de la connaissance romanesque permet à l’écriture, qui prend elle-même des tonalités sacrificielles, d’allier jouissance et critique dans l’approche de ces phénomènes.