2019
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Carine Ferradou et al., « La sodalité bordelaise de George Buchanan », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.0hayng
C’est à Bordeaux que George Buchanan commença à acquérir une grande notoriété en tant que professeur de latin et poète, notamment par la circulation de sa poésie de circonstance. Parmi les nombreuses pièces poétiques qu’il consacra à des amis ou à des connaissances haut placées, une huitaine de poèmes attire l’attention en développant la posture – inspirée de l’écriture épistolaire – de l’auteur s’adressant directement à ses dédicataires, comme s’il allait réellement leur envoyer sa poésie de circonstance, sitôt la composition achevée : les élégies III (à Briand de Vallée), IV (à Ptolémée de La Taste et Diogo de Teive) et V (à François Olivier), les épigrammes I, 11 (à Marguerite de Valois) ; I, 49 (à Jules César Scaliger) et I, 50 (à la Reine de Navarre, Marguerite de Bourbon), la miscellanée IV (à François Olivier), la silve II (« Desiderium Ptolemaei Luxii Tastaei ») et l’hendécasyllabe V (à Antoine de Gouvéa au sujet de Diogo de Teive).