Mobilisation et rôle du capital culturel dans la construction d’un ethos politique légitime : les discours de campagne d’Emmanuel Macron en 2017

Fiche du document

Date

15 septembre 2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://hal.archives-ouvertes.fr/licences/copyright/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Clémence Duval, « Mobilisation et rôle du capital culturel dans la construction d’un ethos politique légitime : les discours de campagne d’Emmanuel Macron en 2017 », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.0hy1kj


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Ce travail de recherche est une étude des références extrapolitiques présentes dans les discours de campagne d’Emmanuel Macron en 2017. Elle vise à questionner la construction de son ethos politique sous le prisme de son capital culturel, ceci pour comprendre comment sa légitimité à être candidat aux présidentielles s’est construite.La première étape de cette étude questionne la mise en discours de ce capital culturel, derrière l’hypothèse qu’il serait élitiste. On y apprend la notion d’omnivorité culturelle, concept sociologique contemporain de la consommation culturelle et qui est le propre des élites et dans notre cas d’Emmanuel Macron. On y apprend également en quoi la culture, en tant qu’objet du discours, est une médiation de l’idée de la France du candidat. Enfin, on y étudie le rapport familial qu’Emmanuel Macron entretient avec son capital culturel, avec une évocation de la figure d’enseignante qu’était sa grand-mère. On en conclut alors que les références évoquées sont élitistes parce que variées et que la perspective politique se situe métalinguistiquement dans la construction de la culture comme objet du discours.La deuxième étape questionne la forme que prend le capital culturel, ceci pour savoir comment se construit l’éthos d’intellectuel d’Emmanuel Macron. Linguistiquement, Emmanuel Macron se place dans une posture de professeur, sémantiquement, il se distingue. L’étude du métier de plume, par la presse et par un entretien, nous permet de comprendre en quoi le champ de références de ces discours, malgré un travail collectif, restent personnels au candidat.Enfin, la dernière partie questionne la légitimité du candidat, qui parvient à rassembler derrière un passé commun et un discours de mémoire et par l’émotion, qui donne le monopole à la fonction phatique, la plus à même de réunir candidat et audience. Également, on y fait une étude comparative avec des dirigeants de l’écosystème patronal français : dans des cas de nomination de dirigeants étrangers, on voit en quoi la preuve d’une intégration culturelle est capitale pour justifier sa légitimité à diriger.Finalement, cette étude témoigne de l’impact pragmatique du capital culturel dans la campagne d’Emmanuel Macron : il a été une médiation de son idée de la France, de son autorité et de sa capacité à rassembler, ceci affirmant son ethos et sa légitimité.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en