The History of Japanese Christianity under the Microscope: A Study of the Second Stage of Repression in the Shimabara Domain (1625–30)

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2024

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Martin Nogueira Ramos, « The History of Japanese Christianity under the Microscope: A Study of the Second Stage of Repression in the Shimabara Domain (1625–30) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.0hyvlc


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Résumé En Fr

In the Shimabara domain, evangelization was successful in the sixteenth century after theconversion of its feudal lord (daimyo), Arima Harunobu (1561?–1612), in 1580. However,from 1612 to 1615, the first arrests and executions led by Harunobu’s successor ArimaNaozumi (1586–1641) and the authorities of Nagasaki shook the Christian community.After ten years of (relative) respite, Matsukura Shigemasa (1574–1630)—daimyo of thedomain since 1616—launched another wave of repression, which aimed at underminingthe religious organization of the villages by cutting their links with the clergy and subduinglocal lay figures. From 1625 to 1630, more than seventy devotees lost their lives, andvirtually the entire population of Shimabara formally denied Christianity.These five years are well documented by missionary sources and local Japanese chronicles.Previous research has generally neglected these documents or tackled them separately.This paper argues that their comparative examination enables us to study, from a microperspective, the logic of repression, the balance of power in the villages, the ambivalentattitude of the Christians toward secrecy, and the apostolate of the remnant missionaries.In other words, these testimonies allow us to reassess the experience of the Christiancommunities under the ban from multiple points of view, a few years before the revolt ofShimabara-Amakusa (1637–38).

L’histoire du christianisme japonais à la loupe. Une étude de la deuxième vaguerépressive dans le fief de Shimabara (1625-1630)Dans le fief de Shimabara, l’évangélisation connaît le succès à la suite de la conversionde son seigneur (daimyo), Arima Harunobu (1561 ?-1612), en 1580. Cependant, entre 1612et 1615, les premières arrestations et exécutions de catholiques ordonnées par le successeurde Harunobu, Arima Naozumi (1586-1641), et les autorités de Nagasaki ébranlent leschrétiens. Après dix années de (relatif ) répit, Matsukura Shigemasa (1574–1630), le seigneurdu fief depuis 1616, orchestre une nouvelle vague de répression visant à saper l’organisationreligieuse des villages en coupant leurs liens avec le clergé et en soumettant les figures laïqueslocales. Entre 1625 et 1630, plus de soixante-dix fidèles perdent la vie, et pratiquement latotalité de la population est contrainte de renier formellement le christianisme.Cette période de cinq années est très bien documentée grâce aux sources missionnaireset à des chroniques japonaises régionales. Or, les recherches précédentes ont généralementnégligé ces documents ou les ont étudiés séparément. Cet article montre que leur examencomparatif rend possible l’étude, à micro-échelle, de la logique répressive, de l’équilibre desforces dans les villages, de l’ambivalence des chrétiens face à la clandestinité et de l’apostolatdes derniers missionnaires. En d’autres termes, ces témoignages nous permettent deréévaluer selon différents points de vue l’expérience de ces communautés durant la périoded’interdiction, quelques années avant la révolte de Shimabara-Amakusa (1637-1638).

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