27 mai 2010
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Les archives de la recherche de l'Institut français du Proche-Orient
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Jacques Picard et al., « Travailler pour l'édition dans un institut de recherche français à Damas, des années 1950 aux années 1990 », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.0iixkq
Jacques Picard découvre l’IFEAD dès 1955, alors placé sous la responsabilité de Nikita Elisséeff. A l’époque, il se rend à l’Institut pour y apprendre l’arabe. S’il doit quitter Damas l’année d’après en raison de la crise du canal de Suez, il y fera des séjours réguliers depuis le Liban, au début des années 1960. Alors qu’il travaille au Caire à l’imprimerie de l’IFAO, il se lie d’amitié avec Thierry Bianquis ; ce dernier l’invitera à rejoindre l’IFEAD à partir de 1976 pour travailler à la publication des travaux de l’Institut. Jacques Picard travaillera à l’imprimerie , puis sera le témoin actif du passage à l'informatisation du service d'édition. A partir de 1996, il occupera la fonction d’intendant de l’Institut. Depuis son départ à la retraite en 2005, Jacques Picard se rend régulièrement au dépôt de Sahnaya pour aider au réapprovisionnement d'ouvrages.Cet entretien apporte un témoignage singulier à plusieurs titres sur l’Institut : l’ancienneté de la relation de Jacques Picard à l’IFEAD offre une perspective unique sur l’histoire de celui-ci (dans ses rapports avec les évolutions du pays comme dans ses changements de personnels). D’autre part, le témoin apporte un point de vue différent de celui du chercheur expatrié qui lui fait percevoir avec acuité l’importance de l’ouverture de l’Institut à la société syrienne et le rôle majeur des personnels syriens, mémoires vivantes du lieu.