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Karine Karila-Cohen, « Usage quantifié du LGPN et méthode prosopographique : l’exemple des Bousélides à Athènes au IVe av. J.-C. », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.0k4asb
Si l’ensemble des chercheurs en histoire grecque a recours au LGPN pour nourrir des études onomastiques, prosopographiques ou plus largement d’histoire sociale, la masse des données n’est pas encore fréquemment exploitée de façon systématique. Or, une « lecture distante » de ces données peut être efficacement mise à profit pour consolider la méthode d’enquête prosopographique. À partir d’une étude quantitative des noms, il est possible de hiérarchiser les critères qui servent au prosopographe à sélectionner, parmi les données du LGPN, les meilleurs candidats possibles au rapprochement des homonymes et au rattachement des parents. C’est à ce projet qu’est consacré cet article qui s’appuie sur l’étude du dossier des Bousélides, cette famille athénienne qui s’est disputé l’héritage d’Hagnias au cours de plusieurs procès au IVe s. a.C., procès qui sont connus par Isée et le Ps.-Démosthène.