Habitat et développement économique des territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes : le cas de la filière bois de construction - Rapport final d'HaDEcoT-Bois

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Ivan Mazel et al., « Habitat et développement économique des territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes : le cas de la filière bois de construction - Rapport final d'HaDEcoT-Bois », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.0k82dj


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Résumé 0

En réponse aux enjeux globaux actuels, les recherches sur les filières d’écomatériaux se multiplient dans la perspective de favoriser la création d’activités économiques au niveau local tout en réduisant l’empreinte environnementale du secteur du bâtiment dans une logique de soutenabilité et de transition socioécologique.Dans ce cadre général, le projet HaDEcoT-Bois a porté spécifiquement sur la filière « bois de construction » comme potentiel vecteur de développement économique des territoires d’Auvergne-Rhône-Alpes riches en ressources forestières (1re région française en termes de volume de bois sur pied et 3e en terme de superficie forestière) et possédant déjà un tissu entrepreneurial dans ce secteur (1re région au plan national pour la construction bois).L’objectif de ce projet de recherche était d’identifier les conditions d’une meilleure valorisation des bois d’origine locale en construction afin de favoriser la création de valeur ajoutée sur l’ensemble de la chaîne depuis le prélèvement forestier, la première transformation du bois jusqu’à sa mise en œuvre dans le bâtiment. Il s’agissait pour cela d’analyser la production architecturale récente et les modes de production en bois local afin d’identifier les freins au déploiement de circuits courts et les leviers de développement des usages locaux du bois.Les études menées ont conduit à la conclusion que la réalisation d’édifices exemplaires en bois local n’a que rarement l’impact espéré, à la fois en terme de valorisation de bois d’origine locale et de reproductibilité des systèmes constructifs proposés. Cela révèle que la conception de bâtiments démonstrateurs nécessite une démarche vraiment spécifique. En préalable il faut absolument connaître la situation au niveau local en ce qui concerne la disponibilité des essences et les dimensions des grumes disponibles, les capacités existantes de transformation (scieries, autres) et enfin adopter des techniques constructives adaptées aux savoirs et savoirs faire des charpentiers et menuisiers locaux.Le projet a aussi révélé que les équipements et outils des scieries, et plus largement le maillage territorial de transformation du bois, conditionnent les possibles en termes de matériaux disponibles. De façon générale, il apparaît que les équipements de type « ligne canter » sont souvent inadaptés aux feuillus, ainsi qu’aux gros et très gros bois, alors que la région en est fort riche, ce qui est un atout pour le maintien de la biodiversité et donc la santé de nos forêts. Favoriser par les incitations publiques permettant le maintien d’une diversité de taille des scieries et des équipements de transformation se révèle donc être un enjeu central pour permettre la valorisation de l’ensemble des essences et grumes présents dans la diversité des massifs aurhalpins, et plus de possibles en terme d’usage en construction.Cette recherche a aussi démontré qu’il existe une corrélation entre le niveau de complexité des techniques constructives et les distances d’approvisionnement. Les preuves ont été apportées autant par une analyse qualitative d’opérations architecturales, que par une analyse quantitative de milliers de cas d’étude. Ce constat souligne l’importance des choix fait en terme de techniques constructives qui permettent, ou pas, de favoriser l’usage du bois local dans la construction.

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