The stepwise interactions established by leishmania in its hosts

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2008

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Geneviève Milon, « The stepwise interactions established by leishmania in its hosts », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47931


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Résumé En Fr

Parasitism is based on lasting and renewed interactions between the parasite’s genome and that of the living organism on which it depends for its perpetuation. All parasites subvert and/or remodel the host’s tissue(s) where they live and reproduce. The genus Leishmania is used to illustrate the sequential nature and diversity of the processes occurring in the host. The life cycle of Leishmania requires two successive hosts : hematophagous insects and mammals, the latter also being essential to the survival of the insects. Novel in vivo models were designed to identify and characterise processes established by Leishmania (L. major) in the tissues (skin and draining lymph nodes) of laboratory mice. Homogenous populations of phagocytic leukocytes (macrophages, dendritic leukocytes, and sometimes neutrophils), obtained from laboratory mice, have helped to define how L. amazonensis and L. donovani subverts these leukocytes, respectively as host cells stricto sensu or shuttle cells. The objective of these studies is to improve our understanding of the pathogenesis of the transient skin lesions observed in mammalian hosts, and more importantly, of the conditions required for the perpetuation of Leishmania and their transmission from the mammalian host to the female sandfly, acting here as both host and vector.

Les interactions parasites eucaryotes-hôtes : l’exemple de leishmania On sait actuellement que le parasitisme est basé sur une interaction durable et renouvelée entre le génome du parasite et celui de l’organisme vivant dont il dépend pour sa pérennité. Tout organisme parasite détourne et/ou remodèle le(s) tissu(s) de son hôte, pour pouvoir y vivre et s’y reproduire. Le genre Leishmania permet d’illustrer le caractère séquentiel et la diversité des processus se déroulant chez l’hôte. Le cycle de vie de Leishmania nécessite deux hôtes successifs : des insectes hématophages et des mammifères, ces derniers étant aussi nécessaires à la survie des insectes. Des modèles in vivo originaux ont été mis au point pour identifier et caractériser les processus établis par Leishmania (L. major) dans les tissus (peau et ganglions lymphatiques drainants) de souris de laboratoire. En parallèle, l’obtention, à partir des souris de laboratoire, de populations homogènes de leucocytes phagocytaires (macrophages, leucocytes dendritiques, et neutrophiles dans certains cas) a permis de préciser comment L. amazonensis et L. donovani détournent l’activité de ces leucocytes, pour qu’ils deviennent, respectivement, des cellules hôtes stricto sensu ou des cellules navettes. L’objectif de ces études est de mieux comprendre la pathogénie des lésions cutanées transitoires observées chez l’hôte mammifère, et surtout les conditions nécessaires à la pérennité des leishmanies et à leur transmission de l’hôte mammifère à la femelle phlébotome, qui agit à la fois comme hôte et comme vecteur.

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