Les Écoles du Dimanche : un mouvement d’éducation populaire, précurseur des écoles primaires et promoteur du modèle d’éducation lancastérien en France ?

Fiche du document

Auteur
Date

27 juin 2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Citer ce document

Anne Ruolt, « Les Écoles du Dimanche : un mouvement d’éducation populaire, précurseur des écoles primaires et promoteur du modèle d’éducation lancastérien en France ? », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.0lwa4x


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Cette communication porte sur l’histoire du mouvement des Écoles du Dimanche en France, par leursacteurs de 1815 à 1829, et leurs apports au sein des réseaux éducatifs français du XIXe siècle. Lesspécialistes de l’histoire de l’éducation britannique désignent le publiciste Robert Raikes (1736-1811)comme le pionnier en matière d’éducation populaire dès 1780, année où il créa les premières SundaySchools anglaises (GREEN, 1875, p. 721, BOOTH, 1980, p. 133, MALLINSON, T. 2, 1981, p. 104). Àl’instar de leur «grandes sœurs» anglaises, les premières Écoles du Dimanche françaises ont-elles eutle même impact en France ou ont-elles toujours été centrées sur l’instruction religieuse comme c’estaujourd’hui le cas ? Où situer ce mouvement sur une cartographie des mouvements éducatifs dudébut du XIXe siècle? Le primat de la compréhension sur l’apprentissage par-cœur que l’on relèvedans ces premiers dispositifs est-il particulièrement un fruit des idées protestantes? À partir despremiers témoignages publiés dans l’Ami de la jeunesse, et des écrits de David César Chabrand(1817), du baron de Staël et de Philippe Albert Stapfer du Comité d’Encouragement des Écoles duDimanche (1826-1828), du pasteur François Martin fils, du baron de Jaucourt, de Guizot de la Sociétépour l’Encouragement de l’Instruction Primaire parmi les Protestants (1829) puis quelques écritspostérieurs de la Société des Écoles du Dimanche (après 1852) sur l’histoire du mouvement français,nous montrerons comment les premières Écoles du Dimanche ont progressivement contribué àl’alphabétisation des enfants de famille protestante, favorisant une meilleure maîtrise de la languefrançaise par le moyen de la méthode d’éducation mutuelle, puis ont été à l’origine de la fondationde la Société pour l’Encouragement de l’Instruction Primaire parmi les Protestants de France (1829)avant de se diversifier en d’autres dispositifs.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en