Confraternités spirituelles, mobilités monastiques et réformes bénédictines dans l’espace anglo-normand (Xe-XIIe siècles)

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18 novembre 2021

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Stéphane Lecouteux, « Confraternités spirituelles, mobilités monastiques et réformes bénédictines dans l’espace anglo-normand (Xe-XIIe siècles) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.0lwztg


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Les raids scandinaves qui ont frappé le littoral de la Manche et les bassins de la Seine et de la Loire entre le milieu du IXe et le premier tiers du Xe siècle ont eu pour principale conséquence de vider le Nord de la Neustrie de sa population ecclésiastique et monastique. La reconquête religieuse des Xe et XIe siècles est marquée par le formidable dynamisme de plusieurs mouvements réformateurs bénédictins venus notamment de Bourgogne (Cluny et Saint-Bénigne de Dijon) et de l’Orléanais(Saint-Benoît-sur-Loire). L’un des facteurs essentiel à cet élan réformateur est l’extraordinaire mobilité des moines chargés de mettre en place leurs coutumes ou/et leur liturgie dans d'autres communautés religieuses. Une telle mobilité ne manque pas de surprendre : la Règle de saint Benoît,qui organise et rythme la vie communautaire de ces moines, est censée leur imposer une stabilité de lieu. Au-delà de motivations purement liturgiques et spirituelles, des associations confraternelles ont donc été créées entre les communautés religieuses afin de contourner cette contrainte forte et dans le but de permettre une circulation plus aisée des moines chargés de propager les réformes. L’un des objectifs de ces confraternités était de permettre l'accueil des membres associées au sein des espaces de vie communautaire de l'établissement hôte (chœur, cloître, chapitre et réfectoire), comme s'il faisait partie intégrante de la communauté. Ce processus réformateur, s'appuyant sur des confraternités favorisant les mobilités monastiques, est perceptible en Normandie à partir de la seconde moitié du Xe siècle mais s'observe surtout au cours du siècle suivant ; suite à la conquête de1066, il atteint bientôt l’Angleterre.

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