Les acteurs des transformations de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire depuis 1961

Fiche du document

Date

2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Sujets proches Fr

Ivoire dentaire

Citer ce document

Yahaglin David Camara, « Les acteurs des transformations de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire depuis 1961 », Cahiers d'études africaines, ID : 10670/1.0n05zz


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article étudie les mutations économiques du cinéma et de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire avec un accent particulier mis sur les producteurs, diffuseurs, distributeurs, réalisateurs, comédiens, techniciens, acteurs institutionnels et politiques à l’origine de celles-ci. Il souligne que l’environnement économique de la filière se caractérise par deux modèles financiers bien distincts et incarnés par deux générations (l’ancienne et la nouvelle) de cinéastes. D’une génération à l’autre, les montages des budgets des films changent. Massivement dépendante de la manne de la coopération internationale à ses débuts, la filière recourt de plus en plus, à partir de l’année 2000, à des capitaux locaux tout en assumant la transition vers le numérique. Moins élitiste et plus populaire, le cinéma ivoirien contemporain cible en priorité des publics nationaux. Local de par son financement, il l’est également par la visée de ses publics qui sont aussi locaux. La production est dominée par des séries télé que diffusent des chaînes de plus en plus nombreuses. Le nouvel environnement dynamique et attractif suscite le rêve d’une industrie filmique locale dénommée « Babiwood ».

‪This article studies the economic mutations in the cinema and audiovisual sector in Côte d’Ivoire, with a particular focus on producers, broadcasters, distributors, directors, actors, technicians, institutional and political actors at the source of these changes. It points out that the economic environment of the sector is characterized by two very distinct financial models embodied by two generations (old and new) of filmmakers. From one generation to the next, the way film budgets are set up changes. Massively dependent on the windfall of international cooperation in its early days, the sector increasingly resorted to local capital since 2000 while assuming the transition to digital. Less elitist and more popular, contemporary Ivorian cinema primarily targets national audiences. Local in terms of its financing, it is also in terms of its target audience. Production is dominated by TV series broadcast by an increasing number of channels. The new dynamic and attractive environment arouses the dream of a local film industry called “Babiwood.”‪

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en