Passages et arrêts en gare: border son temps, flotter, se réengager

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1999

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attente gare voyage

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Volona Rabeharisoa et al., « Passages et arrêts en gare: border son temps, flotter, se réengager », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.0pb248


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Notre recherche portait sur des situations de présence en gare fréquentes sinon banales, qui semblent échapper à l’analyse : prendre un train, attendre l’heure du départ, venir chercher quelqu’un, profiter d’un retard pour prendre un café, etc. Prises entre la nécessité de ce qu’on est venu faire, la variété des activités à faire en passant, la possibilité de ne faire que passer le temps, ces situations ne sont réductibles ni au déroulement d’un plan écrit d’avance par l’usager, ni à la réalisation de programmes prescrits par les dispositifs qui peuplent la gare, ni même à l’interaction entre l’usager et des prestataires de service. Il se trame dans ces situations, des changements de régime en partie imprévus : de la flânerie que l’attente permet au coup de téléphone qu’on donne parce que des cabines libres se profilent à l’horizon ; des actions incontournables du fait de ce qu’on est venu faire et dont on se débarrasse rapidement (composter son billet, vérifier l’heure du départ, identifier le quai), aux cent pas dans le hall en donnant libre cours à ses pensées. Le degré de séduction des services n’est rien sans la disponibilité de l’usager, de même que le niveau d’intensité des besoins de l’usager fluctue selon la disponibilité des dispositifs : l’emplacement des guichets et autres bornes, l’encombrement des guichets etc. [deux premiers paragraphes]

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