1992
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Bernard Davoust et al., « Étude du risque de transmission de l’ehrlichiose canine à l’homme », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/64216
Alors qu’aux États-Unis, plus de 200 cas humains d'ehrlichiose à Ehrlichia canis diagnostiqués sérologiquement ont été rapportés depuis 1986, les auteurs ont démontré indirectement par des arguments épidémiologiques que l’homme n’était pas réceptif à cette rickettsiose. Ils ont effectué une étude séroépidémiologique qui montre que les personnes présentant des commémoratifs de morsures de Rhipicephalus et en contact étroit et prolongé avec des chiens infectés, n’ont pas de trace d’anticorps spécifiques d'E. canis. Depuis, en 1991, les auteurs états-uniens ont isolé l’agent pathogène responsable de l’ehrlichiose humaine (E. chaffeensis).