Diversité et minorités au prisme de réformes éducatives. Approche comparative de la “Révolution du bon sens” en Ontario (Canada) et des “Écoles de demain” en Nouvelle-Zélande

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2020

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Nathalie Bélanger, « Diversité et minorités au prisme de réformes éducatives. Approche comparative de la “Révolution du bon sens” en Ontario (Canada) et des “Écoles de demain” en Nouvelle-Zélande », Éducation et sociétés, ID : 10670/1.0qpwqt


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Dans un aller-retour mariant des points de vue extérieur et intérieur à la suite d’un séjour de recherche prolongé, il s’agit de mettre en parallèle deux espaces qui ont en commun des minorités linguistiques : de langue française en Ontario et de langue maorie en Nouvelle-Zélande (Aotearoa). Les politiques d’orientation néolibérale adoptées dans les années 1980 et 1990 dans les deux cas étudiés (la Révolution du bon sens dans le premier, Écoles de demain dans le second), malgré la rationalisation engendrée, ont ouvert la voie à des discours en faveur de la diversité et de la reconnaissance de groupes autrefois exclus dans l’espoir que les résultats scolaires de tous les élèves allaient s’accroitre. Si ces discours véhiculent un message positif et inclusif, le risque de masquer et d’accentuer les différences socioéconomiques qui ne sont plus prises en compte dans ces discours est discuté. L’importance de retracer l’histoire des luttes et des positionnements dans une approche complexe tenant compte à la fois des enjeux de reconnaissance et des inégalités socioéconomiques est proposée.

In a back and forth marrying exterior and interior points of view following an extended research stay, this article draws a parallel between two spaces which both have linguistic minorities: the French language in Ontario and the Māori language in New Zealand (Aotearoa). The neoliberal orientation policies adopted in the 1980s and 1990s in the studied cases (The Revolution of common sense in the former, and Tomorrow’s Schools in the latter), despite the conceived rationalisation, opened the way to a discourse in favour of diversity and the recognition of groups which were once excluded in the hope that all students’ academic results would improve. If this discourse conveyed a positive and inclusive message, the risk of masking and accentuating the socioeconomic differences which are not taken into account in these discourses is discussed. The importance of retracing the history of struggles and positionings in a complex approach taking into account both the stakes of recognition and the socioeconomic inequalities is proposed.

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