Une habitante du quartier d'Arenc parle de son enfance et des évolutions du quartier depuis 1950 aux années 2000

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12 octobre 2012

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Mémoires d'un quartier de Marseille : Arenc

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Florence Mazzella di Bosco et al., « Une habitante du quartier d'Arenc parle de son enfance et des évolutions du quartier depuis 1950 aux années 2000 », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.0sffmr


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Habitante de la rue de Ruffi, l'informatrice est née dans le quartier Saint-Mauront en 1942. Elle évoque rapidement son enfance dans le quartier et les liens communautaires populaires de l'époque. Après avoir situé l'histoire de son père venu de Corse, conducteur de tramway en 1929, elle se souvient de la vie à la rue Lanthier où elle habitait enfant et le boulevard de Paris : les écoles, les nombreux commerces, les marchands de lait place Marceau. 19:00 Elle se souvient aussi des baraquements de Gitans puis de Maghrébins dans l'enclos Peyssonnel, les nombreuses sources d'eau dans le quartier, le marché aux puces. Elle décrit sa scolarité, les mentalités de l'époque, les sorties en famille, ses loisirs ainsi que ses relations familiales. L'avenue Salengro est citée ainsi que quelques détails du patronage où elle se rendait jeune-fille. 29:32 Quelques rapides souvenirs de la construction de l'autoroute A7 sont exposés ; c'est l'occasion de revenir sur des exemples de membres de sa famille qui vivaient boulevard de Strasbourg et des exemples de vie de quartier, puis, plus tard, ses différents emplois dans le tertiaire 42:35 Après quelques explications sur la scolarité de son fils et la sécurité dans le quartier, l'informatrice fait quelques commentaires sur les écoles Kléber, Peysonnel et Versailles. Il sera question des liens de solidarité 49:22 A la demande de l'enquêtrice, l'informatrice place les limites de son quartier. Elle cite la Joliette, la rue de la République, la Belle-de-Mai. C'est l'occasion de se souvenir des enterrements autrefois au cimetière du Canet et des réactions de la communauté autrefois comparées à celles d'aujourd'hui. La discussion traite des quartiers de Saint-Mauront et de Saint-Lazare. L'informatrice se souvient des spectacles dans les arènes qui se situaient sur l'emplacement actuel de l'immeuble Marceau. Elle explique ses achats rue Forbin ou encore place de Strasbourg avant de commenter les évolutions du quartier et sa participation à l'association du quartier (“Défense environnement Marceau et riverains”), les nouvelles constructions et la baisse d'activité avec la fermeture des commerces. Enfin elle évoque la rue Hoche, la rue Pottier, la rue des Italiens autrefois où les logements populaires se construisaient dans des cours étroites. Elle prénomme plus volontiers son quartier Saint-Lazare que La Villette ou Arenc.

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