13 novembre 2023
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Florent Moncomble, « Le nom propre en psychomécanique du langage », HAL-SHS : linguistique, ID : 10.4000/corela.16233
Quoique le nom propre n’ait guère fait l’objet d’une véritable exploration de la part de Gustave Guillaume (pour qui le nom propre n’est d’ailleurs pas rigoureusement délimité), on peut distinguer deux états successifs de la théorie psychomécanique. Dans un premier temps, il est défini comme un « asémantème », un mot sans signification, qui dénote sans connoter, d’où l’annulation de la transition langue/discours dont l’article est l’outil. Mais il est plus tard conçu comme un nom dont la compréhension est maximale et, partant, dont l’extension est minimale, ce qui explique différemment l’absence de détermination dont il fait l’objet. Après Guillaume, un linguiste comme Walter Hirtle replace dans le cadre de la dichotomie langue/discours la distinction opérée par d’autres entre proper noun (fait de langue) et proper name (fait de discours).