28 juin 2012
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/america.1276
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Nathalie Besse, « Érotisme et révélation de soi dans la poésie de Gioconda Belli », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/america.1276
Femme poète nicaraguayenne la plus reconnue internationalement, Gioconda Belli (1948) serait, à en croire son pair admiratif José Coronel Urtecho, l’une des plus remarquables représentantes de la poésie érotique : « una de las grandes poetas eróticas de todos los tiempos. De las pocas mujeres que han hecho franca y sincera poesía de amor ».Nous verrons comment l’érotisme permet l’affirmation d’un « je » poétique qui est aussi le « je » féministe — et transgressif — d’une femme de désir revendiquant son droit à l’existence et à la jouissance, et ce dans le contexte propice d’une révolution politique et sociale, la révolution sandiniste. Après le temps de la passion, c’est un érotisme abîmé par le temps que Gioconda Belli décrit dans son dernier recueil à ce jour, sans toutefois se résigner totalement à laisser s’éteindre la flamme.