Être intégré et bio. Vulnérabilité et compensation des éleveurs de volaille bio intégrés

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2015

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Christian Nicourt et al., « Être intégré et bio. Vulnérabilité et compensation des éleveurs de volaille bio intégrés », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.0tw4yn


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Résumé En Fr

The aim of this paper is to examine motives, which lead organic breeders tojoin subcontracting, while organic farming is based on autonomy model? Why do organicbreeders join subcontracting and why do they accept the social disqualification? We supportthe hypothesis that for them subcontracting is on the one hand a way to face theireconomic and technical vulnerability. On the other hand, it allows to pursue or to introduceprofessional activities, which constitute for breeders compensatory identical resources, face tosubcontracting driving and social disqualification. We suggest analyzing this situation fromcomprehensive interviews with subcontracting poultry breeders. The article first describeshow subcontracting allows breeders to settle down in organic breeding with limited financialresources. It then examines how subcontracting solves their technical vulnerability, bysupplying them an assistance and frames of professional debates. Finally, it shows that thisway of working as breeder enlights singular identity questions.

L’objectif de cet article est de s’interroger sur les mobiles qui poussent des éleveurs bioà être intégrés, alors que l’agriculture biologique repose sur le modèle de l’autonomie. Pourquoi deséleveurs bio sont-ils intégrés et pourquoi acceptent-ils la disqualification sociale dont ils sont alorsl’objet ? Nous soutenons l’hypothèse que l’intégration est d’abord pour eux un moyen de faire face àleur vulnérabilité économique et technique. D’un autre côté, elle permet de poursuivre ou d’initier desactivités professionnelles, qui constituent pour ces éleveurs des ressources identitaires compensatoires, faceau cadrage de l’intégration et à leur disqualification sociale. Nous proposons d’analyser cette situation àpartir d’entretiens compréhensifs auprès d’éleveurs de volaille intégrés. L’article décrit d’abord commentl’intégration permet aux éleveurs de s’installer en bio avec des ressources financières limitées. Il examineensuite comment l’intégration répond à leur vulnérabilité technique, en leur fournissant une assistance etdes cadres de débat professionnel. Il montre enfin que cette manière d’exercer le métier d’éleveur soulève desquestions identitaires singulières.[br/]

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