Réseau éphémère : la disparition des villes antiques britanniques et ses implications continentales

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2004

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Simon T. Loseby, « Réseau éphémère : la disparition des villes antiques britanniques et ses implications continentales », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, ID : 10670/1.0ucdwi


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Résumé En Fr

This paper discusses the rapid disappearance of the entire urban network in Britain in the decades around 400. The textual evidence is extremely limited, but the archaeology indicates that this was one feature of a wider social breakdown which occurred at the end of Roman rule, after a period of gradual urban decline in the fourth century. The cities were very largely abandoned. Although a few individual sites show signs of occupation, these are exceptional, and there is nothing to distinguish them from rural settlements. The situation in post-Roman Gaul is very different ; here cities retained a variety of functions and the urban network underwent only gradual evolution. But this impression of stability owes much to texts ; the archaeology of late antique and early medieval Gallic cities suggests that it is more indicative of the persistence of urban-based institutions than of classical urbanism. This helps to explain the contrast with Britain, where post-Roman societies had no particular use or need for cities.

Cet article montre la disparition rapide de l'ensemble du réseau urbain britannique autour de 400 ap. J.-C. Les textes sont très rares à ce sujet, mais l'archéologie indique qu'il s'agit là d'un des aspects d'une importante cassure sociale à la fin de la domination romaine, après un déclin progressif des villes durant le IVe s. : les cités furent largement abandonnées. Bien que quelques rares sites présentent des traces d'occupation, ils sont exceptionnels et rien ne les distingue des installations rurales. La situation en Gaule post-romaine est très différente, où les cités conservent une activité très diversifiée et où le tissu urbain connaît une évolution progressive. Toutefois, cette impression de stabilité doit plus aux textes qu'à l'archéologie, qui suggère que les villes dans l'Antiquité tardive et au haut Moyen Âge sont davantage le reflet de la persistance des institutions civiques que d'un urbanisme classique. Ceci contribue à expliquer le contraste avec la Bretagne où la société post-romaine n'a ni l'usage ni le besoin de cités.

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