Les Nerviens et la résilience ? Un peuple en mutation de l’époque gauloise à l’époque romaine

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2020

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Nervi Nervii

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Xavier Deru et al., « Les Nerviens et la résilience ? Un peuple en mutation de l’époque gauloise à l’époque romaine », Revue du Nord, ID : 10670/1.0w8t5v


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Puissant peuple belge, les Nerviens sont écrasés par les Romains lors de la bataille du Sabis en 57 avant notre ère. Dans La Guerre des Gaules, César affirme leur avoir infligé de très lourdes pertes au cours d’un combat décisif. D’autres sources semblent cependant montrer que le récit césarien n’est pas totalement véridique. Loin d’être anéantis, les Nerviens disposent dans le cadre de l’Empire d’un riche territoire (Hainaut et Cambrésis) et jouissent d’un statut plutôt favorable : la civitas Nerviorum s’organise autour de Bavay et devient une civitas libera. L’élite dirigeante obtient rapidement la citoyenneté romaine et de nombreux Nerviens combattent dans l’armée, laissant des traces épigraphiques en Grande-Bretagne ou en Roumanie. Les Nerviens survivent donc, et même prospèrent. Ils conservent par ailleurs une identité culturelle, qui prend la forme de coutumes funéraires spécifiques liées au culte du foyer. Des hypogées caractéristiques sont surmontés de stèle de marbre sur lesquels les épitaphes sont peintes en lettres rouges.

Powerful Belgian people, the Nervians were attacked by the Romans and suffered a serious defeat at the battle of Sabis in 57 before our era. In The Gallic War, Caesar claims to have inflicted very heavy casualties on them in a decisive fight. Other sources, however, seem to show that the Caesarean tale is probably not entirely truthful. Far from being wiped out, the Nervians had a rich territory (Hainaut and Cambrésis) and enjoyed a rather favorable status within the framework of the Empire : the civitas Nerviorum was organized around Bavay and became a civitas libera. The ruling elite quickly obtained Roman citizenship and many Nervians fought in the army, leaving epigraphic traces in Great Britain or Romania. The Nervians therefore survived, and even throve. They also retained a kind of cultural identity, which took the form of specific funeral customs linked to the domestic cult. Characteristic hypogea were surmounted by black marble steles on which the epitaphs were painted in red letters.

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