Les apports de Saint-Simon à une conception de l’entreprise comme passion de l’intérêt général

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1 juillet 2015

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Patrick Gilormini, « Les apports de Saint-Simon à une conception de l’entreprise comme passion de l’intérêt général », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.0wgstx


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La pensée de Saint-Simon (1760-1825) montre à quel point au début du XIXème siècle, la nature et les frontières de l'entreprise ainsi que les modalités de sa gouvernance, ont été des questions recouvrant celles sur la nature du régime politique permettant d'achever la Révolution et de mettre un terme aux guerres européennes. A partir d'une apologie du travail et de l'utilité opposés à la force guerrière, Saint-Simon développe une physiologie sociale dans laquelle la société constitue un être unique. Alors que le christianisme se préoccupe du futur dans l'au-delà, Saint-Simon annonce le bonheur ici-bas dans l'association des producteurs visant l'intérêt général et la paix. Les Idéologues, notamment Jean-Baptiste Say, faisaient dériver les principes d'économie politique d'une analyse de la volonté individuelle distincte de la politique d'une part et de la statistique (collection des faits) d'autre part. Saint-Simon dépasse cette épistémè classique logeant le savoir dans l'espace de la représentation, pour développer une visée sociologique positiviste obéissant à la loi supérieure du progrès de l'esprit humain. A partir de cette pensée sociologique, il conçoit une première ébauche des pratiques et des institutions qui régulent le pouvoir des chefs d'industrie et des producteurs. Il annonce le développement des procédures et des techniques de gouvernement qui supplantent la souveraineté des princes et la discipline religieuse.

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