« La réconciliation, c'est la base ! » : Cours de justice et pratiques non officielles de réconciliation en Algérie et au Soudan

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2013

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Yazid Ben Hounet, « « La réconciliation, c'est la base ! » : Cours de justice et pratiques non officielles de réconciliation en Algérie et au Soudan », Diogène, ID : 10670/1.0woo2d


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Cet article porte sur l’analyse des interrelations entre les pratiques non officielles du sulh, de la réconciliation, et le travail des cours de justice à partir d’enquêtes menées en Algérie et, subsidiairement, au Soudan. J’illustrerai en particulier l’idée que le sulh – action faisant bien souvent référence au ‘ûrf (conventions usuelles ou droit coutumier) ou encore à la loi coranique et aux jurisprudences musulmanes (malékite en particulier) – s’inscrit en continuité et en complément avec le travail judiciaire. Je propose ici de réfléchir à la pluralité des acteurs, mais également aux dimensions spatiales et temporelles qui orientent l’ensemble du processus articulant pratiques non officielles de réconciliation et celles (officielles) des cours de justice. Nous avons en effet une pluralité de lieux – lieu du crime, lieux de la réconciliation, cours de justice – qui imprègnent et l’interprétation que l’on se fait de l’offense et le procès socio-légal (réconciliation/cours de justice) dans son ensemble. Je discuterai ainsi des conséquences pratiques et théoriques de cette articulation entre réconciliation (sulh) et processus judiciaire.

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