Le réformisme éclairé et les corporations : l'abolition des Arts en Toscane

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2002

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Corine Maitte, « Le réformisme éclairé et les corporations : l'abolition des Arts en Toscane », Revue d’histoire moderne & contemporaine, ID : 10670/1.0yx52h


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Corine MAITTE Le réformisme éclairé et les corporations: l’abolition des Arts en Toscane Si l’abolition des corporations en Toscane est bien connue de l’historiographie italienne, cet épisode n’a que peu bénéficié du renou~vellement récent des études sur le monde des corporations et, bien que fortement lié aux discussions européennes sur les mérites et sur~tout les démérites des organisations institu~tionnelles du travail, la précocité de l’abolition toscane reste mal connue en dehors de l’Italie. Cet article réexamine donc les modalités de la suppression, en replaçant les discussions tos~canes à la fois dans le contexte de réforme du début du règne de Pierre Léopold et dans l’en~semble des discussions européennes. Il étudie également la portée et la signification des mesures prises,en prenant l’exemple des déci~sions concernant l’Art de la Laine, tant à Florence que dans l’un des centres textiles les plus dynamiques du Grand Duché, Prato, qui avait conservé ses propres corporations. On constate alors que les discussions concernant les corporations n’étaient pas le privilège des seuls administrateurs gravitant autour du nou~veau Grand Duc et que, dès la Régence, des avis très contrastés s’étaient opposés.

The abolition of guilds in Toscane is well known by the Italian historiography, but needs to be again analysed,in connection with the recent renewal of the studies about guilds under the Ancien Regime, and debates about advantages and inconveniences of this kind of institutions. Moreover, the earliness of the tuscan abolition is still badly known outside Italy.This article re-establishes the modalities of the abolition by replacing the debate in the context of reforms at the beginning of Pierre Léopold’s administration and in the whole landscape of the European discussions about guilds. The reach and the meaning of these decisions are seen through the example of the guilds called the Art of the Wool in Florence as well as in Prato, one of the most dynamic among textile centers in Tuscany.We can see that the discussions about guilds were not the privilege of the only administrators of the Grand Duc staff, and that very contrasted opinions were discussed as early as from the Regency.

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