Silence, dynamiques de survie et engagement du travail psychothérapeutique du traumatisme psychique grave dans l’exemple de patients en demande d’asile

Fiche du document

Auteur
Date

2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Connexions

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Sujets proches Fr

Patientes

Citer ce document

Olivier Jan, « Silence, dynamiques de survie et engagement du travail psychothérapeutique du traumatisme psychique grave dans l’exemple de patients en demande d’asile », Connexions, ID : 10670/1.0z8sqm


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

De nombreux demandeurs d’asile présentent des traumatismes cumulatifs, associant les chocs ayant déterminé leur départ, ceux du voyage et de l’arrivée. Le silence fait partie des défenses prégnantes pour qui a été plongé en dynamique de survie. Le sujet serait inféodé, pour se défendre psychiquement, à l’hypervigilance et la répression, les contenus traumatiques exerçant contre ce rempart une poussée constante. Insistance est faite sur les modalités d’accueil à réserver, sur l’engagement personnel requis, respectant le mutisme des patients mais faisant usage de verbalisations « éclairées » du thérapeute, de ses facultés psychiques et mnémoniques pour contenir, d’une part, et, d’autre part, pour relancer la possibilité de mentalisation, d’abord par l’intellect. Les non-dits des patients sur la souffrance psychique en France sont mentionnés, réserves à faire émerger dans l’optique de plus de liberté d’exister et de penser.

Many asylum seekers present cumulative traumas, associating the shocks that determined their departure with those of the voyage and the arrival. Silence is one of the significant defences for someone who has been plunged into the dynamics of survival. To defend him or herself psychically, the subject is heavily dependent on hypervigilance and suppression, given that the traumatic contents exert constant pressure against this rampart. The article insists on the reception arrangements that need to be put in place and on the personal commitment required, respecting the mutism of the patients. The therapist uses his/her “enlightened” verbalisations and psychic and mnenomic capacities for containing the patient on the one hand and, on the other, for stimulating the possibility of mentalization, first of all via the intellect. What is left unsaid by patients about their psychic suffering is discussed; such reservations need to be brought into the open to help them acquire greater freedom to exist and think.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en