Les relations en tant que biens

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2016

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Luigino Bruni, « Les relations en tant que biens », Revue du MAUSS, ID : 10670/1.0zckkc


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Cet article se propose d’approfondir la précieuse notion, développée depuis une trentaine d’années tant en philosophie, en sociologie et en économie, de « bien relationnel ». Si l’économie traditionnelle ne peut faire droit à de tels biens, n’est-ce pas parce qu’elle ne voit que des individus, des individus qui font des choix (entre des biens) et qui ne nouent de relations que pour mieux maximiser ces biens ? Or, montre l’auteur, il est des biens, par exemple l’amitié, l’amour réciproque, l’engagement civique dans lesquels c’est la relation même qui constitue le bien. Et n’est-ce pas ainsi, en reconnaissant en quoi le bien réside dans la relation en soi, pour elle-même, que pourrait être, enfin, racheté la faute d’Adam… Smith et frayée la voie à une « économie de la gratuité » résolument anti-utilitariste ?

This article examines the precious notion of “relational goods” as it has been developed in philosophy, sociology and economics over the past thirty years. If classical economics cannot make place for such types of goods, is it not because it only sees individuals¾individuals which make choices (between goods) and which only make relations in order to better maximise these goods? Yet there are certain goods, friendship, reciprocal love and civic involvement for example, for which the good is the relationship itself. By recognizing how the good is the relation in and for itself that Adam… Smith's error can be redeemed and an avenue be opened onto a resolutely anti-utilitarian economy.

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