Spotting irony in a conversational formula: bon courage ! Repérer l’ironie d’une formule conversationnelle : bon courage ! En Fr

Fiche du document

Date

15 juillet 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Francis Grossmann, « Repérer l’ironie d’une formule conversationnelle : bon courage ! », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.114635...


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Conversational formulas like Tu parles ! Tu m'en diras tant, or bon courage !, are sometimes used to challenge or provoke, and can have an ironic meaning. This brings us to the following questions. First, since these formulas are partly frozen, syntagmatically and semantically, can we really speak of irony? Irony, which is created in discourse, has a playful dimension: it is a creative language game, which seems to be incompatible with ready-made formulas that are used automatically in social interactions (except when the speaker specifically wants to play with their stereotypical meaning). On the other hand, if one accepts that some of these formulas may give rise to ironic interpretation, how can one define the kind of irony they produce? Last but not least, what clues does the receiver use to identify the irony of such formulas?

Les formules conversationnelles du type Tu parles ! Tu m’en diras tant !, ou bon courage !, sont parfois utilisées de manière polémique, et semblent susceptibles d’une interprétation ironique. Ce constat conduit à une triple interrogation. Tout d’abord, dans la mesure où ces formules sont en partie figées, syntagmati- quement et sémantiquement, peut-on vraiment parler d’ironie ? L’ironie, qui se crée en discours, se caractérise en effet par une part de jeu, de faire-semblant ou de « feintise » qui semble incompatible avec des formules toutes faites qui relèvent plutôt de l’automaticité dans les interactions sociales (sauf quand il s’agit justement de les défiger ou de jouer avec leur stéréotypie). D’autre part, si l’on accepte que certaines de ces formules puissent donner lieu à une interprétation ironique, comment définir le type d’ironie qu’elles produisent ? Enfin, et surtout, sur quels indices se fonde alors le récepteur pour identifier l’ironie ?

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines