2020
Cairn
Charles Vial, « Disgrâces, étiquette et cérémonial : le rôle de la vie de cour dans la diplomatie napoléonienne », Histoire, économie & société, ID : 10670/1.116eed...
Du Consulat jusqu’à la chute du Premier Empire, le développement d’une cour autour de Napoléon Bonaparte attira de nombreux diplomates, voyageurs ou hommes d’État, reçus dans l’entourage consulaire. Après 1804, l’empereur imposa une étiquette stricte, traitant les ambassadeurs en courtisans, parfois favorisés mais aussi victimes de disgrâces. Les fêtes de cour devinrent ainsi un lieu de négociation, signe du rôle prépondérant du chef de l’État en matière de politique étrangère. À partir des Mémoires et des archives, il devient possible de retracer l’histoire d’une nouvelle diplomatie de cour, éloignée des héritages de l’Ancien Régime, mais à laquelle les monarchies du continent prirent part, avant d’en adopter les usages au xixe siècle.