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Mots-clés
enquête récit de vie guerre occupation militaire chemin de fer rationnement alimentaire grève Alexandre Ier Barthou, Louis années 1930 Résistance pendant 2e guerre Mondiale Occupation allemande guerre de 1939-1945Sujets proches
WW II (World War, 1939-1945) WWII (World War, 1939-1945) World War 2, 1939-1945 European War, 1939-1945 World War Two, 1939-1945 Second World War, 1939-1945 World War II, 1939-1945 2ª Guerra mundial II Guerra mundial Guerra mundial II, 1939-1945 Segunda guerra mundial, 1939-1945 Deuxième guerre mondiale Seconde guerre mondiale Guerre de 1939-1945 2e guerre mondialeCiter ce document
enquêteur : Inconnu et al., « Entretien avec un couple à propos des années 1930 en France et de la Seconde Guerre mondiale », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.11ud1t
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Résumé
L’entretien débute par le récit d’un homme né 1916 à Marseille, ayant été employé des chemins de fer à Peyruis. L’informateur évoque des événements qu’il a vécus à Marseille, notamment l’assassinat du roi de Yougoslavie Alexandre Ier et du ministre des Affaires Étrangères Louis Barthou en 1934. Il revient ensuite sur la guerre de 1939-1945 : occupation allemande, résistance, rationnement alimentaire, incidence sur son travail aux chemins de fer. La suite de l’entretien présente le témoignage de son épouse. L’informatrice évoque leurs préoccupations alimentaires, notamment les cartes de rationnement ou encore la conservation des fruits cultivés dans le jardin pour l’hiver. Elle revient sur l’épisode de l’assassinat du maire de Peyruis monsieur Musi par des résistants parce qu’il avait fait enlever l’aigle d’une statue représentant un coq gaulois en train d’écraser un aigle. Selon l'informatrice, il aurait fait enlever l’aigle pour ne pas avoir de problème avec les Allemands et non par acte de collaboration. Suite à cela, elle affirme la réticence de l’époque à parler aux autres pour ne pas risquer de faire tuer quelqu’un. A propos des arrestation de Juifs et d’opposants politiques par les Allemands, elle explique que comme son mari travaillait pour la SNCF on le laissait tranquille puisque les Allemands avaient besoin que les trains circulent.