Par-delà l’humain. Les personnages des récits non-naturels à travers le prisme des études littéraires cognitivesParu dans Revue critique de fixxion française contemporaine, 23 | 2021

Fiche du document

Date

15 décembre 2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/fixxion.736

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

Diana Mistreanu, « Par-delà l’humain. Les personnages des récits non-naturels à travers le prisme des études littéraires cognitivesParu dans Revue critique de fixxion française contemporaine, 23 | 2021 », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10.4000/fixxion.736


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

La compréhension des personnages non-naturels se joue sur la frontière entre l’identité etl’altérité de notre humanité. Si ceux-ci existent depuis l’aube de la littérature, leurconceptualisation remonte néanmoins aux années 2000 et est due aux influences des sciencescognitives sur la théorie littéraire. La notion de personnage non-naturel relève de la narratologiepostclassique et de la théorie des mondes possibles. Elle constitue une sous-catégorie des récitsnon-naturels, c’est-à-dire ceux qui mettent en scène des mondes diégétiques qui transgressentles lois et le fonctionnement du nôtre. Les cadres théoriques qui permettent l’analyse despersonnages non-naturels sont interrogés ainsi que le biais anthropomorphique par lequel lespersonnages sont créés puis interprétés. Il fait le point sur la littérature théorique anglo-saxonnetraitant des personnages non-naturels et interroge les limites de l’interprétation de cespersonnages en s’appuyant sur des exemples tirés de la littérature française contemporaine. Ilsuggère, enfin, que même s’ils ne nous permettent pas d’échapper complètement au biaisanthropomorphique, les personnages non-naturels stimulent la créativité scientifique et peuventnous amener à mieux conceptualiser les non-humains. Ils élargissent le système de concepts quiconstitue notre image mentale du monde, ce qui peut améliorer non seulement notrecompréhension des mondes animaux, végétaux, artificiels, voire fictionnels, mais aussi nosattitudes par rapport à ceux-ci.Mots-clés : personnages non-naturels, narratologie non-naturelle, études littéraires cognitives,biais anthropomorphique, réalisme cognitif

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines