Compte-rendu de F. Clément et L. Kaufmann, La sociologie cognitive, Paris: éd. de la MSH, 2011

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Sébastien Urbanski, « Compte-rendu de F. Clément et L. Kaufmann, La sociologie cognitive, Paris: éd. de la MSH, 2011 », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.12vy6c


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L'ouvrage est composé de trois parties et rassemble douze contributions. Les approches cognitives du social (1° partie) insistent sur la délimitation naturelle et matérielle de l'esprit, par exemple sur les frontières physiques du cerveau. Le social viendrait alors « remplir » ces éléments naturels. Dans cette perspective, « l'esprit ne peut être social qu'a posteriori » (p. 16), d'où la méfiance de nombreux sociologues envers ce type d'approche qui pourrait sembler reléguer la sociologie au second plan, en donnant à la psychologie voire à la biologie un rôle de premier plan. Selon les approches sociales de l'esprit au contraire (2° partie), l'esprit n'est pas localisé dans « les mécanismes cognitifs du sujet individuel » mais dans « l'ensemble des significations communes qui forme un principe d'ordre supérieur à partir duquel les actions et les pensées apparemment personnelles sont élaborées et différenciées » (p. 17). Enfin, les approches de la cognition sociale (3° partie) montrent que la cognition n'est pas confinée dans le cerveau, ne serait-ce que parce que certaines tâches compliquées nécessitent une division cognitive du travail forcément basée sur une organisation sociale.

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