L’exotisme et son double. Contrat de lecture et ironie dans Éloge de l’ombre et L’Empire des signes

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29 janvier 2025

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Thomas Garcin, « L’exotisme et son double. Contrat de lecture et ironie dans Éloge de l’ombre et L’Empire des signes », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.13819d...


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Résumé Fr

On pourrait définir a minima l'exotisme comme une propension à hypostasier et à déshistoriciser. Enfermé dans ses traditions supposément « ancestrales » et son absolue étrangeté, l'Autre échappe au cours du temps comme au flux des échanges ou aux hybridations. Les deux célèbres essais de Tanizaki Jun.ichirō -Éloge de l'ombre (In.ei raisan, 1933 1 ) -et de Roland Barthes -L'Empire des signes (1970) -constituent un exemple frappant de ce type de discours culturaliste, et sont fréquemment mentionnés par tous ceux qui aiment à réifier l'esthétique et la métaphysique japonaises en les réduisant à quelques notions clés (l'ombre, le signe vide, l'asymétrie, etc.). Mais les dérives auxquelles ils invitent ne sont pas les seuls points communs qui rapprochent ces deux essais. Barthes et Tanizaki ont tous deux réussi à trouver un juste équilibre entre expression théorique et poétique, décelant des résonances inattendues dans des objets anodins, voire triviaux, avançant semblablement par induction, attention aux détails, touches fragmentaires et successives.

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