La fiction posthumaniste – une autre manière d’envisager le futur

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30 juin 2024

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Mara Magda Maftei, « La fiction posthumaniste – une autre manière d’envisager le futur », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.1449fe...


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Le posthumanisme, courant de pensée auquel les chercheurs américains (Neil Badmington, 2000; Carry Wolfe, 2010; Stefan Herbrechter, 2013...) ont dédié nombre d’études et qui reprend au poststructuralisme la critique d’un sujet auquel il est impossible d’assigner une identité précise, s’organise autour d’une forme de vie modifiée par la technoscience. Cette forme de vie, revue du point de vue cognitif et anthropologique, intrigue de plus en plus les écrivains contemporains. Dans l’ouvrage Fictions posthumanistes (Hermann, 2022), j’ai montré que ceux-ci s’intéressent aux questions que l’on considérait auparavant comme traitées de préférence par la science-fiction et par la dystopie.Le présent article se focalise sur le roman de Jean-Gabriel Ganascia alias Gabriel Naëj (Ce matin, maman a été téléchargée, Paris, Éditions Buchet-Chastel, 2019) et sur la relecture que Jean-Gabriel Ganascia lui-même donne de ce roman dans son dernier essai Servitudes virtuelles (Paris, Éditions du Seuil, 2022). La fiction posthumaniste de l’auteur Naëj acquiert ainsi une fonction pédagogique ou didactique: le personnage de Michèle Vidal est utilisé par le chercheur Ganascia afin d’expliquer les conséquences potentielles induites par la variabilité des données scientifiques. La fiction lui permet aussi d’introduire des notions comme la métensomatose numérique, la dictature des orins et de spéculer avec sarcasme et ironie sur le téléchargement, la réintégration corporelle, la dissociation corps/esprit et ainsi de contester la crédibilité de plusieurs personnes bien réelles qui acquièrent une identité fictionnelle dans son roman (le savant fou Dr. Marco Varvogliss est l’alter ego romanesque de Ray Kuzweil).

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