2017
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Renaissance and Reformation ; vol. 40 no. 1 (2017)
©, 2017Canadian Society for Renaissance Studies / Société canadienne d'études de la Renaissance; Pacific Northwest Renaissance Society; Toronto Renaissance and Reformation Colloquium; Victoria University Centre for Renaissance and Reformation Studies
Enrica Maria Ferrara, « The Reception of Fernando de Roja’s Celestina in Italy: A Polyphonic Discourse », Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme, ID : 10.33137/rr.v40i1.28449
La Celestina de Fernando de Rojas fut publiée en Espagne pour la première fois en 1499 en tant que comédie, puis en 1502, en tant que tragicomédie. La première traduction italienne de la pièce a été publiée à Rome en 1506 et a donné le jour à une tradition textuelle complémentaire et parallèle, laquelle en a par la suite nourri la réception et la traduction en plusieurs langues modernes (en français et en allemand par exemple). Étant donné le grand succès que reçut La Celestina en Italie, cet essai se penche sur le genre hybride de la pièce, qui participe également des genres tragique et comique, et qui, en outre, se situe à la frontière des modes d’expression narratif et théâtral. Ces observations soulignent l’importance de la structure dialogique, parodique et polyphonique de La Celestina, ainsi que ses liens avec la Divine Comédie de Dante et avec le Décaméron de Boccace. De plus, suivant l’hypothèse de travail d’une genèse florentine de La Celestina, cet article explore ses relations avec la comédie humaniste et la littérature comique-burlesque de l’Arétin.