Avoir lieu sans lieu, délocaliser le théâtre pour toucher l’intime

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12 janvier 2022

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Sunga Kim, « Avoir lieu sans lieu, délocaliser le théâtre pour toucher l’intime », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.14mma8


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Pendant les 14 mois qu’ont duré les confinements successifs, pour que l’évènement théâtral ait pu avoir lieu tout en étant privé de ses murs, la nécessité de modalités alternatives de mise en scène s’est imposée. Et dès lors même que ces mutations s’engageaient précipitamment, la singularité du théâtre en tant que lieu était remise en question, lui qui à l’évidence ne désignait pas seulement la matérialité spatiale résultant de l’engagement strict à un contexte dramatique, mais métaphorisait aussi un être-ensemble, une somme de co-présences simultanées dans le partage de l’acte théâtral. La coïncidence de ce courant de pensée avec la fermeture forcée des salles, véritable rupture spatiale donc, a accentué l’apparition de modalités hybrides permettant l’exécution d’un théâtre ostensiblement « ailleurs » et « autrement », le rendant de fait plus visible. Le théâtre ainsi délocalisé donne naissance à un théâtre partout, voire à un théâtre personnel. S’opère alors un renversement fondamental de point de vue car mettre en scène devient dès lors mettre en salle, c’est-à-dire que la scène prend forme autour de l’expérience spectatorielle et la singularité du rapport que le spectateur entretient avec elle. Afin de faire état de cette situation (devrait-on dire faire un état des « lieux » ?), cette communication s’appuie sur l’analyse de scènes contemporaines dans lesquelles le lieu a cédé sa place à un dispositif donnant accès à une expérience intime entre le spectateur et l’événement théâtral.

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