Who are the Blacks?

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16 octobre 2012

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Luisa Farah Schwartzman, « Who are the Blacks? », Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs, ID : 10670/1.14oc5v


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Résumé Fr En

Les débats sur la classification raciale et sur ses relations avec l’utilisation des notions de “race” et de “couleur” dans la vie quotidienne ont été fondamentaux dans le débat sur l’action positive au Brésil. Cet article utilise des données quantitatives et qualitatives concernant les liens entre le statut socio-économique et la catégorisation raciale dans les universités brésiliennes et s’attache à démontrer que des types particuliers de politiques peuvent avoir des répercussions différentes, quoique parfois imprévues, sur les “sortes” d’individus qui en sont les bénéficiaires: tant les étiquettes raciales utilisées que les critères socio-économiques retenus déterminent non seulement qui accède à ces programmes mais aussi le degré de légitimité attribuée aux critères de sélection des postulants. L’étiquette “noir”, utilisée comme seule exigence d’admissibilité, est susceptible d’être trop excluante et de desservir même des non blancs. Par ailleurs, dans la mesure où bien des “non-blancs” potentiels appartenant à des classes moyennes ou aisées sont susceptibles de provenir de familles mixtes, l’absence de critères socio-économiques pour le choix des candidats peut amener un certain nombre d’entre eux à ressentir que, bien qu’ils réunissent un grand nombre des caractéristiques raciales conventionnellement acceptées, ils n’en sont pas moins exclus des politiques de quotas, telles qu’elles sont définies par les décideurs et les observateurs.

Debates about racial classification and its agreement with the uses of “race” and “color” in everyday life have been central to the discussion about affirmative action in Brazil. Using quantitative and qualitative data regarding the relationship between socio-economic status and racial identification in Brazilian universities, this paper investigates how particular kinds of policies may have different impact in terms of which particular “kinds” of individuals are benefited: both the labels that are used and the socio-economic limits that are imposed may have significant and not always intuitive consequences for which individuals are admitted, and for how contestable their eligibility will become. The label negro, when used as the sole criterion for admissions, may be too restrictive and exclude “deserving” non-whites from these policies. On the other hand, because potential non-whites from higher socio-economic classes are more likely to come from “multi-racial” families, the absence of a socio-economic criterion may lead to a substantial number of candidates who may feel that they can lay claims to a wide range of racial labels, not all of which may be acceptable to policy designers and scrutinizers concerned with restricting eligibility for quotas to “deserving” candidates.

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