Les activités de shadow banking dans un contexte de bas taux d’intérêt : une perspective de flux financiers

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2016

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Günter W. Beck et al., « Les activités de shadow banking dans un contexte de bas taux d’intérêt : une perspective de flux financiers », Revue d'économie financière, ID : 10670/1.14ri8s


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Une politique de taux très bas ainsi qu’un important réaménagement des règles et des institutions de supervision ont modifié considérablement le contexte général de l’intermédiation financière dans la zone euro. Ces deux initiatives avaient pour objet d’améliorer le bien-être social. Leurs éventuels effets secondaires ont été activement discutés, tant dans les milieux universitaires que politiques. Une politique de taux très bas, et de ce fait des taux de marché également très bas, est susceptible d’augmenter les incitations des investisseurs à prendre des risques. De même, le renforcement du cadre réglementaire, notamment pour les banques, accroît l’attractivité comparative du shadow banking, moins réglementé. Sur la base des données sur les flux financiers du secteur des banques non-banques, nous avons recensé les récentes évolutions dans cette partie du secteur financier. En outre, nous avons examiné dans quelle mesure les taux d’intérêt bas ont influencé le comportement d’investissement. Nos résultats montrent un déclin du rôle des banques et, concurremment, une croissance des activités des banques non-banques. L’ensemble des activités d’intermédiation est donc resté à peu près au même niveau. En outre, nos observations indiquent également que les banques non-banques ont eu tendance à prendre des positions dans des actifs plus risqués, notamment les actions. En conséquence, la mesure des risques dans les bilans montre une augmentation des risques sectoriels dans le secteur banques non-banques dans sa définition restreinte.Classification JEL : E43, G11, G21, G23.

Very low policy rates as well as the substantial redesign of rules and supervisory institutions have changed background conditions for the Euro Area’s financial intermediary sector substantially. Both policy initiatives have been targeted at improving societal welfare. And their potential side effects have been discussed intensively, in academic as well as policy circles. Very low policy rates and correspondingly low market rates are likely to whet investors’ risk taking incentives. Concurrently, the tightened regulatory framework, in particular for banks, increases the comparative attractiveness of the less regulated, so-called shadow banking sector. Employing flow-of-funds data for the Euro Area’s non-bank banking sector we take stock of recent developments in this part of the financial sector. In addition, we examine to which extent low interest rates have had an impact on investment behavior. Our results reveal a declining role of banks and, simultaneously, an increase in non-bank banking. Overall intermediation activity, hence, has remained roughly at the same level. Moreover, our findings also suggest that non-bank banks have tended to take positions in riskier assets, particularly in equities. In line with this observation, balance-sheet based risk measures indicate a rise in sector-specific risks in the non-bank banking sector when narrowly defined.Classification JEL: E43, G11, G21, G23.

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