Sahurs (76), église Saint-Sauveur, étude archéologique du bâti: Rapport final d'opération d'archéologie du bâti

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1 décembre 2023

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Margaux Lainé et al., « Sahurs (76), église Saint-Sauveur, étude archéologique du bâti: Rapport final d'opération d'archéologie du bâti », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.16y9vi


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Étude archéologique du bâti préliminaire de l’église Saint-SauveurInstallée au creux d’une boucle de la Seine, à une vingtaine de kilomètres en aval de Rouen, l’église de Sahurs, dédiée au Saint-Sauveur, s’installe en bord de fleuve à quelques encablures du centre du village. L’édifice est encore aujourd’hui entouré par un cimetière. Il se compose d’une nef unique qui s’ouvre sur un chœur absidial. L’ensemble se développe sur environ 32 mètres de long et, si la nef présente une largeur d’environ 7,50 m, l’église se rétrécit au niveau du chœur pour atteindre 6 m de large. Un projet de restauration de l’ensemble du monument est en cours, sous la direction de Marie Caron, architecte, en concertation avec les services de la DRAC. Grâce aux éléments architecturaux et aux datations radiocarbones, cinq grands états se sont dégagés de notre étude : la phrase primitive est localisée sur les parements des murs gouttereaux de la nef et du chœur, et est reconnaissable par sa mise en œuvre de moellons de calcaire de Caumont, liés par un mortier jaune. La construction de cette église remonterait au tout début du Xe siècle. Moins d’une cinquantaine d’années plus tard, trois arcades sur chaque mur gouttereau de la nef, sont percées. L’hypothèse qu’elles ouvrent sur des bas-côtés n’a pas pu être vérifiée lors de cette étude. L’édifice connaît ensuite au XIIe siècle une première phase d’agrandissement, avec la transformation du chevet plat primitif qui se voit supprimé et le chœur doté d’une abside d’environ 6 m de diamètre. La seconde phase d’agrandissement concerne l’extrémité occidentale de l’église, dotée de deux nouvelles travées supportant un clocher dans le premier tiers du XVIe siècle. Le plan de l’église semble alors fixé à cette époque et le dernier état, depuis le XVIIIe siècle, rassemble les travaux de confortation et de réfection de l’édifice, notamment en ce qui concerne les soubassements de maçonneries, les modifications des baies du chœur et du chevet ou encore des contreforts qui soutiennent l’église.

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