2025
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Georges Navel, « Parcours », L'Imaginaire, ID : 10670/1.17b0b2...
« Il est des trous de mémoire collectifs dont on se réjouit presque après coup, pour ce qu’ils préparent de redécouvertes heureuses. Il faut lire Georges Navel. Je le dis maintenant que je l’ai lu – avec éblouissement, tendresse, affection profonde, gratitude d’avoir rencontré au fil de ces pages une langue dont jamais je n’avais imaginé qu’elle serait si vibrante et sensible. » Sylvain Prudhomme Dans ce récit d’une rare sincérité, Georges Navel raconte sa vie. Celle d’un enfant d’ouvriers, le dernier de treize, né au début du siècle, et qui s’élève par ses propres forces, à travers maintes aventures, jusqu’à son installation dernière comme fermier dans le Midi. Tout le long de cette « existence lourde d’expérience », c’est la découverte des véritables nourritures terrestres, de la joie de vivre, d’exercer ses muscles, de nager et de dormir, mais aussi de manier la pelle, la pioche ou la lime. Raconté avec beaucoup de pudeur, ce Parcours est traversé par les souvenirs d’enfance, les apprentissages, les élans politiques et le non-conformisme. La quête de la liberté, toujours.Sommaire : Pages de début (p. 3-7)| 1. Comme une bête en grande santé (p. 9-15)| 2. La vie totale (p. 17-23)| Au-dessus du lit de mes… (p. 27-35)| Mon père avait le vin… (p. 36-39)| En tenue de gymnaste, un… (p. 40-46)| Des maisons de riches, quelques… (p. 47-49)| Je n’aimais l’école qu’à la… (p. 50-54)| De temps à autre, venant… (p. 55-57)| Mon livre d’Histoire m’avait donné… (p. 58-68)| Il faut des pommes de… (p. 69-71)| Jolis bois, premières violettes, pervenches,… (p. 72-76)| Ma mère était ravie d’aller… (p. 77-84)| En 1917, j’avais vu passer… (p. 85-94)| La manifestation du 1er mai… (p. 95-100)| J’étais depuis peu à la… (p. 101-108)| J’allais sur ma dix-septième année,… (p. 109-113)| À l’atelier les conditions de… (p. 114-117)| Depuis un an, mes parents… (p. 119-125)| J’étais venu me loger rue… (p. 126-127)| À l’automne j’étais revenu à… (p. 128-131)| En 1925, pendant la guerre… (p. 132-140)| Pour voir la Côte d’Azur,… (p. 141-146)| L’année précédente, en revenant des… (p. 147-163)| Ouvrier chez Citroën, puis saisonnier,… (p. 164-172)| Fin juillet 1936, à Draguignan,… (p. 173-181)| Le camion blindé ouvre la… (p. 182-194)| Été 39. Dans la journée… (p. 195-199)| Du petit mamelon la vue… (p. 200-205)| À la lorgnette de la… (p. 206-207)| Les grands froids commençaient. J’étais… (p. 208-218)| C’était de la poussière à… (p. 219-222)| Montlaux (Basses-Alpes), le 20 mars 1943 (p. 223-225)| Montlaux (Basses-Alpes), le 9 mai 1943 (p. 226-229)| Montlaux (Basses-Alpes), le 27 décembre 1943 (p. 230-235)| Pages de fin (p. 237-241).