Du rôle de l'architecte dans la promotion de la biodiversité et des SfN pour la Gestion locale des eaux usées en milieu urbain

Résumé En Fr

This opinion paper is based on the evidence collected during the “INOWASIA” Erasmus+ project on Development of innovative multilevel formation programs for the new water leading professionals in SouthEast Asia (2020-2023). Urbanization and improvement in the standard living of populations necessarily lead to an increase in water consumption in cities, and therefore a reduction in the daily availability of water per inhabitant. This trend, accentuated by climate change, is global. It concerns all countries in the world, whatever their economic development, from the richest to the poorest. To address this crucial problem, the local wastewater treatment allowing reuse of these treated wastewaters is a promising option. To address this issue, better than wastewater treatment plants (WWTP) which require an expensive water collection network and often expensive polluting chemicals and high energy, technologies using nature-based solutions (NBS) appear virtuous. For example, constructed wetlands planted with macrophytes mimic the hydrobiogeochemical functioning of river banks. Among other things, they allow local management of the reuse of wastewater and an increase in biodiversity. But our experience seems to indicate their implementation within the city requires strong involvement from the world of architecture, which could be based on the living-lab concept. This is a promising avenue of research explored within the framework of the BioROC project (from the Défi Clé “Water Occitanie”, WOc).

Ce papier d'opinion est basé sur l'expérience acquise au cours de l'implémentation du projet ERASMUS+ « INOWASIA » sur Development of innovative multilevel formation programs for the new water leading professionals inSouthEast Asia (2020-2023). L'urbanisation et l'amélioration du niveau de vie des populations entraînent obligatoirement une augmentation de la consommation en eau dans les villes, et donc par conséquence une diminution de la disponibilité quotidienne en eau par habitant. Cette tendance, accentuée par le dérèglement climatique, est globale. Elle concerne tous les pays du Monde, quel que soit leur développement économique, des plus riches au plus pauvres. Pour répondre à ce problème crucial, le traitement de proximité des eaux usées pour une réutilisation locale de ces eaux traitées est une option prometteuse. Pour cela, mieux que les stations d'épuration (STEP) qui nécessitent un réseau de collecte onéreux et souvent des produits chimiques polluants couteux et une énergie élevée, les technologies utilisant les solutions fondées sur la nature (SfN) apparaissent vertueuses. Ce sont par exemple les filtres plantés de macrophytes qui miment le fonctionnement hydrobiogéochimique des berges de rivières. Ils permettent une gestion locale de la réutilisation des eaux usées et une augmentation de la biodiversité. Mais notre expérience semble indiquer que leur mise en oeuvre au sein de la ville exige une implication forte du monde de l'architecture, qui pourrait s'appuyer sur la notion de living-lab. Voilà une piste de recherche prometteuse explorée dans le cadre du projet BioROC (du Défi Clé « Water Occitanie », WOc).

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