The renewal of Science Shops in practice and in theory: with a focus on two territorialized platforms at the Science-Society crossroads Le renouveau des Boutiques des Sciences en pratiques et en question : focus sur deux dispositifs territorialisés à l’interface Sciences-Société En Fr

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13 septembre 2022

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Raphaëlle Anginot et al., « Le renouveau des Boutiques des Sciences en pratiques et en question : focus sur deux dispositifs territorialisés à l’interface Sciences-Société », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.21494/ISTE.OP.2022.0870


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Résumé En Fr

Sciences Shops, which disappeared in the 1980s, reappeared in the French research landscape in the 2010s. Promoted by those in France who supported their development as a network at an international level, today they are part of a context of change in Science-Society relations. Stuck between a "social demand" for the resolution of complex problems and the scientific community, which is supposed to be able to respond to these demands, we note that there is a need to renew the place as well as the role of science in the face of current socio-environmental issues. Science Shops thus bring together the development of joint projects between researchers, civil society organizations and sometimes students. This support is divided into three operational categories that illustrate the current renewal of Science Shops: intermediation, co-construction and incubation. This article is based on two case studies. They describe the trajectories and operating methods of the Science Shop in Lyon, and the Trait d’Union mechanism in Montpellier. This comparison focuses on the modes of governance, the modalities for receiving collaboration requests and the incubation of the co-construction phases of supported participatory projects. An analysis of the impact of these mechanisms on field actors, researchers and students is alsogiven. This reflection allows us to question the contribution of Science Shops to the transformation of the relationship between science and society and feeds the debates that are currently taking place on the epistemological, ethical, political and economic dimensions of scientific research as well as on the space that should be given to participatory research. Finally, the article questions the support methods necessary for the perpetuation and development of these types of territorial interfaces, which are still very precarious today.

Disparues dans les années 1980, les Boutiques des Sciences (BdS) ont fait leur réapparition dans le paysage de la recherche française dans les années 2010. Promues par ceux qui en France soutenaient leur développement en réseau à un niveau international, elles s’inscrivent dans un contexte de changement des relations Sciences-Société. Ces dispositifs d’interface entre une « demande sociale » de résolution de problématiques complexes et la communauté scientifique censée pouvoir y répondre, traduisent le besoin de renouvellement de la place et du rôle des sciences face aux enjeux socio-environnementaux actuels. Les BdS accompagnent ainsi l’élaboration de projets communs entre chercheurs, organisations de la société civile et parfois étudiants. Cet accompagnement se décline en trois catégories opérationnelles marquant le renouveau actuel des BdS : l’intermédiation, la co-construction et l’incubation. Cet article propose d’analyser ce travail spécifique à partir de deux études de cas, décrivant les trajectoires et modalités de fonctionnement de la BdS de Lyon et du dispositif Trait d’Union à Montpellier. Cette comparaison s’intéresse aux modes de gouvernance, aux modalités de réception des demandes de collaboration et à l’incubation des phases de co-construction de projets participatifs accompagnés. Une analyse des impacts de ces dispositifs auprès des acteurs de terrain, des chercheurs et des étudiants est aussi proposée. Cette réflexion permet d’interroger la contribution des BdS aux transformations des rapports Sciences-Société et nourrit les débats qui portent aujourd’hui sur les dimensions épistémologique, éthique, politique et économique de la recherche scientifique et sur la place qui doit revenir à la recherche participative. L’article propose pour finir de s’interroger sur les modalités de soutien nécessaires à la pérennisation et au développement de ce type d’interfaces territoriales, aujourd’hui encore très précaires.

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