Des contre-publics aux contre-espaces : les efforts des cyclistes pour remodeler les villes

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Lusi Morhayim, « Des contre-publics aux contre-espaces : les efforts des cyclistes pour remodeler les villes », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.18pu3j


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Cette recherche s’intéresse à la revendication des cyclistes pour le droit à la ville à travers une analyse des « masses critiques » (MC) de cyclistes, à San Francisco. Le manque d'investissements alloués à des formes alternatives de transport aux Etats-Unis produit une forme d'injustice sociale et spatiale car la liberté de choix est supprimée non seulement pour des populations déjà désavantagées mais également pour les citoyens engagés politiquement à travers leurs choix de vie. Des analyses historiques ethnographiques et iconographiques des rassemblements de la MC démontrent que ces cyclistes se perçoivent en tant que public rassemblé autour de points de vue partagés sur le monde, de valeurs et de modes de vie (qui peuvent être globalement définis comme écologiques et socialement responsables). Le mode de vie partagé par les cyclistes de la MC définit leur contre- position par rapport au système urbain. Les cyclistes de la MC s'approprient les rues de la ville et diffusent leurs contre-discours sur l’usage de la rue dans la sphère publique. Les rassemblements renforcent la position des cyclistes en tant que contre-public, défient l’hégémonie culturelle de l’automobile dans la vie urbaine moderne, subvertissent l’expérience quotidienne de la ville et permettent aux cyclistes de créer leurs contre-espaces en se déplaçant collectivement.

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