La Porte d’Orée : transformations et avatars d’un secteur portuaire à Fréjus (Var)

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1991

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Isabelle Béraud et al., « La Porte d’Orée : transformations et avatars d’un secteur portuaire à Fréjus (Var) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.3406/galia.1991.2919


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Résumé En Fr

In 1986 a rescue dig was conducted at "La Porte d'Orée" (Fréjus), which resulted in the discovery of three sites superimposed : a dock belonging to the Roman harbour of Forum Julii; a large monument, and lastly the continuing occupation of the site for private purposes. The dock, linked to the city by an esplanade, (circa 30 AD) was filled up around the year 70 AD. This allowed the construction of a public building closely resembling the nymphaeum of hellenislic tradition. This deserted nymphaeum was subsequently occupied by squatters, witness the traces left of their living quarters, burials and rubbish heaps dating form the 3rd c. to the 6th c. AD. During the 10th or 11th c. the esplanade having been banked up, a series of silos were hollowed out. The area was finally transformed into gardens and more recently, into a parking lot.

Une fouille d'urgence programmée, menée en 1986 à la Porte d'Orée à Fréjus, a permis la découverte d'une succession de sites, notamment une partie du bassin portuaire de Forum Julii, puis un monument public, ainsi que des réoccupations multiples jusqu'au XIXe s. Une esplanade et une darse, mises en place dans les années 30 de notre ère, ont été remblayées pour permettre la construction d'un ensemble monumental. Il s'agit d'un bâtiment à plan axial fondé partiellement sur les murs de l'état précédent, qui évoquerait un bâtiment public à caractère somptuaire rappelant certains nymphées de tradition hellénistique. Cet ensemble daterait des années 70 de notre ère. Ce nymphée est réutilisé pendant plusieurs siècles et servira, surtout durant l'Antiquité tardive, de lieu d'habitation, de sépulture et de dépotoir. Une série de silos est installée par-dessus l'esplanade remblayée aux Xe-XIe s. ; le site est ensuite transformé en jardins, puis récemment, en parc de stationnement.

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