Is symmetry inference an essential component of language? L'inférence de symétrie est-elle une composante essentielle du langage ? En Fr

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15 janvier 2020

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Thomas Chartier et al., « L'inférence de symétrie est-elle une composante essentielle du langage ? », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.3758/s13420-019-00405-5


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Résumé En Fr

Symmetry inference—that is, spontaneously deriving the stimulus association B-A from A-B—was recently reported in preverbal infants (Kabdebon & Dehaene-Lambertz, 2019, Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 116[12], 5805–5810) and regarded as a “building block for human cognition.” Here, we argue that empirical evidence supporting this claim is insufficient, and that absence of symmetry inference in nonhuman animals should be reassessed.

L'inférence de symétrie — c'est-à-dire, dériver spontanément l'association de stimuli B-A à partir de A-B — a été récemment rapportée chez les enfants préverbaux (Kabdebon & Dehaene-Lambertz, 2019, Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 116[12], 5805–5810) et considérée comme une "brique élémentaire de la cognition humaine". Nous soutenons ici que les preuves empiriques à l'appui de cette affirmation sont insuffisantes, et que l'absence d'inférence de symétrie chez les animaux non-humains doit être réévaluée.

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