Monopoly, long-run capital accumulation and bubbles

Résumé En Fr

This paper investigates the macroeconomic portfolio implications of monopoly rents. It is shown that monopolies may be an important way od diverting capital from portfolios and then welfare improving by reducing capital over-accumulation. However, an anti-trust policy is still desirable. Such policy implies a decrease in rents by increasing entry but does not result in an increase in capital accumulation. Indeed, it is shown that the capitalized value of monopoly rents become a pure bubble. This is sufficient to refrain the over-accumulation of capital while in the same time distortions caused by monopolies tend to vanish. We also show that, if the competitive equilibrium is inefficient, then in an equilibrium with monopolies, the steady-state capital increases towards its golden rule level when the number or firms tends to infinity.

Cet article analyse les effets de portefeuilles macroéconomiques dus aux rentes de monopoles. Nous montrons que les monopoles peuvent être à l'origine d'une éviction du capital physique dans les portefeuilles des agents. De ce fait, ils peuvent être à l'origine d'une amélioration du bien être dans une économie connaissant une suraccumulation du capital. Néanmoins, dans une telle situation une politique de la concurrence est toujours désirable. Cette politique a pour conséquence une diminution des rentes de monopoles puisqu'elle favorise l'entrée sur les marchés peu concurrentiels. Cependant, la baisse des rentes n'impliquent pas nécessairement un accroissement de l'accumulation du capital. En effet, nous montrons que la valeur des rentes capitalisées des rentes de monopole se transforme en bulles. Ceci suffit pour freiner l'accumulation de capital et dans le même temps, les distorsions causées par les monopoles tendent à disparaître. Nous montrons aussi que si l'équilibre concurrentiel est inefficace, alors l'équilibre avec monopoles se rapproche de l'allocation de la règle d'or lorsque le nombre de firmes présentes sur les marchés tend vers l'infini.