Pendant que le café est encore chaud : début de la théorie de conception

Résumé 0

Ce travail s’appuie sur des intuitions personnelles et des recherches dans le domaine de l’architecture, de la sociologie, de la philosophie et de la fiction pour comprendre ce qui peut relier notre monde physique de l’espace construit et le monde sensible de l’espace immatériel qui considère les exigences du vécu. Ce mémoire s’attache à en comprendre les enjeux et à pouvoir articuler ces deux mondes dès les premières phases de conception. L’étude se porte alors sur la tasse de café comme sujet de réflexion au développement d’un début de théorie de la conception. Dans un premier temps, le café est vu comme une image habitée qui permet d’établir les liens entre l’humain et les espaces ainsi que les formes d’attachement que cela engendre. Ces liens permettent de comprendre que -par le récit- il est possible de ne plus les dissocier et d’avoir un outil pour concevoir les espaces. Dans un troisième chapitre, la relation entre les individus, impactée par les espaces, engage la responsabilité de l’architecte quant à la qualité de la présence ressentie dans son projet futur. Enfin cet entremêlement amène à repenser la productivité et le rapport entre le récit et le temps dans la conception architecturale. La spatialisation de l’espace humain tient alors compte du temps humain, vécu et non du temps cosmologique.