1 mars 2017
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David Piotrowski et al., « NEUROPHENOMENOLOGIE DU SIGNE LINGUISTIQUE : 1Création du stimulus permettant de mettre en évidence les strates de la conscience verbale husserlienne. », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.1a7ql9
Dans de précédents travaux, synthétisés à l'occasion d'un récent article (J Vion-Dury, M Besson, D Schon, et al., 2015), nous avons examiné la teneur phénoménologique de la linguistique saussurienne − précisément en faisant valoir une homologie de structure entre, d'une part, l'analyse husserlienne de la phénoménalité sémiotique comme stratification de la conscience verbale, et, d'autre part, une formalisation morphodynamique de la théorie saussurienne du signe. Pour mettre à l'épreuve ce modèle, nous avons donc décidé d'utiliser la composante N400 des potentiels évoqués. Cette composante, n'est évoquée par définition que par un stimulus et, en particulier, par un stimulus qui relève ou évoque un accès au sens. Car d'une manière générale, la N400 est considérée soit comme marqueur d'intégration du sens (en lien avec les processus de détection de l'incongruité du mot par rapport au contexte), soit comme un marqueur d'accès lexical (cas des mots isolés). Il nous fallait donc trouver un stimulus linguistique qui permette de générer une N400 comme témoin de la conscience de disponibilité. Pour ce faire, nous avons conçu un protocole, dit de Extended and Fluent Word Spotting (WSp++ ) ainsi nommé parce qu'il croise les protocoles de " Wordspotting " et de " flux syllabiques ". C'est ce protocole que décrit l'article ci joint.